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Affiche du document Haïkus des 5 saisons : Variations japonaises sur le temps qui passe

Haïkus des 5 saisons : Variations japonaises sur le temps qui passe

Alain Kervern

  • Littératures des autres langues
Qu’est-ce qu’un haïku ? C’est, en quelques mots, la saisie poétique dans l’instant d’un événement personnel, si modeste soit-il.Le haïku nous apprend souvent à ressentir ce qui est devenu invisible aux yeux de tous. La tradition littéraire japonaise a codifié ce mode d’expression selon des règles simples qu’Alain Kervern nous dévoile dans ce très beau recueil de présentation, agrémenté d’exemples de haïkus anciens et contemporains. La structure de ce livre s'inspire de celle de l'almanach poétique du Japon (saïjiki) qui répertorie l'ensemble des mots de saisons caractérisant les émotions saisonnières vécues au long d'une année. L’almanach poétique constitue d'abord un guide pratique à l'usage de ceux qui composent le haïku mais c'est également une précieuse encyclopédie pour le grand public des villes de l'archipel qui se sent coupé de ses racines profondes. Ce merveilleux document est une porte ouverte sur la culture japonaise dans son intimité.EXTRAITSemer du riz jusqu'à ma mort les yeux toujours levés vers la même montagneTaki HarushigeHumble sentier jusqu'en haut des herbes planter des grains de rizKobayashi Issa (1763-1827)Au pied d'une montagne saintelà est ma demeurelà je fais des semis pour le rizYamaguchi Mizuho Semailles de rizjusqu'aux limites de la voûte céleste Le couchant s'enflammeÔno Rinka (1904-1984)À PROPOS DE L'AUTEURAlain Kervern est né à Saïgon. Diplômé de l’École Nationale des Langues Orientales Vivantes, et de l’université de Paris VII, il revient définitivement à Brest en 1973, où il a enseigné le japonais à l’Université de Bretagne Occidentale. Il a traduit de nombreux ouvrages sur les traditions classique et moderne du haïku et organise des stages et des animations dans un esprit d’éducation populaire.
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Affiche du document Expiations : Celles qui voulaient se souvenir

Expiations : Celles qui voulaient se souvenir

Kanae Minato

  • Littératures des autres langues
Cette petite ville tranquille, nichée entre deux montagnes, n’a rien de remarquable si ce n’est que l’air y est le plus pur du Japon. Par une chaude après-midi d’été, cinq fillettes jouent au ballon à l’ombre du gymnase de l’école primaire, désertée pour les vacances. Arrive un inconnu, qui se prétend artisan et sollicite leur aide. Sae, Yuka, Maki et Akiko laissent Emiri partir seule avec cet homme. Quelques heures passent avant qu’elles ne s’inquiètent. Pénétrant dans les vestiaires de la piscine, elles découvrent alors le corps sans vie de leur amie.Les quatre petites filles sont les seuls témoins, mais malgré les questions répétées de la police, elles affirment toutes n’avoir aucun souvenir du visage du meurtrier. Dévastée par le chagrin et la rancœur, la mère d’Emiri les somme d’aider à son arrestation ou de trouver un moyen d’expier. À défaut, aucune n’échappera à sa vengeance. Quinze plus tard, le tueur n’a toujours pas été arrêté et les fillettes sont devenues des adultes. Une série d’événements les forcent à revisiter cette terrifiante journée dont l’impact n’a cessé d’entraver cruellement leur existence. Parviendront-elles à se confronter enfin au passé ? Il reste peu de temps avant que le délai de prescription du crime n’arrive à expiration… Expiations, celles qui voulaient se souvenir (Shokuzai), deuxième roman de Kanae Minato, a connu un grand succès à la fois auprès de la critique et du public japonais grâce à sa construction méticuleuse et à son acuité psychologique. Nominé notamment pour le prix Naoki et le prix de l’association des auteurs de romans policiers, il a été adapté pour la télévision et le cinéma par Kiyoshi Kurosawa en 2013. Née en 1973 dans une famille d’arboriculteurs de la préfecture d’Hiroshima, Kanae Minato mène une mission humanitaire de deux ans en Polynésie, puis commence une carrière d’enseignante avant de s’essayer à l’écriture à partir de 2004. En 2007, elle remporte un concours de scénarios pour la radio. En 2009, son premier roman, Les Assassins de la 5eB(Kokuhaku), remporte le grand prix des libraires du Japon, attribué à cette occasion pour la première fois à une primoromancière. C’est un succès immédiat avec plus de trois millions d’exemplaires vendus. L’œuvre de cette romancière fréquemment primée compte vingt-trois romans et de nombreuses nouvelles. Dix-huit de ses œuvres ont été adaptées pour la télévision et le cinéma.
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Le loup d'Hiroshima

Yûko Yuzuki

  • Littératures des autres langues
Juin 1988. Préfecture d’Hiroshima. Le commandant Ôkami a la réputation d’être l’un des meilleurs enquêteurs du Japon. Mais aussi celle d’un homme trop proche des yakuzas. Sa hiérarchie le trouve ingérable, pourtant elle ne peut se passer de lui. Surtout au moment où une nouvelle guerre des gangs menace, suite à la disparition du comptable d’une officine de prêt dirigée par la pègre. Sur la côte nord de la Mer intérieure, l’été est un étouffoir et la tension monte entre les bandits d’honneur et les truands sans foi ni loi. C’est dans ce panier de crabes que débarque le jeune lieutenant Hioka, certes spécialiste des arts martiaux mais sans expérience véritable du terrain, et propulsé adjoint du commandant. Hioka va rapidement découvrir qu’Ôkami, le loup en japonais, porte bien son nom. Ses méthodes sont très personnelles voire brutales et il ne lâche jamais sa proie. Le commandant va d’emblée créer une relation de maître à disciple avec sa nouvelle recrue et l’entraîner dans une course contre la montre. Mais n’est-il pas déjà trop tard ? Quand un apprenti-gangster est assassiné, la tension monte d’un cran supplémentaire dans le monde yakuza. Ôkami parviendra-t-il à éviter le bain de sang ? Quel est le secret qui le lie à la belle Akiko, mama-san d’un bar-restaurant de nuit ? La corruption se déploie-t-elle vraiment où on l’imagine ? Hioka, candide aux pays des coups tordus et témoin de tous les instants, s’engage dans un rude voyage initiatique. Yûko Yuzuki est née en 1968 dans la préfecture d’Iwate bordée par le Pacifique au nord-est du Japon. Bien que très connue du public japonais et souvent primée grâce à une douzaine de romans policiers, c’est la première fois, avec Le loup d’Hiroshima, qu’elle est traduite. Avec ce roman, elle remporte le prestigieux prix de l’Association japonaise des écrivains de romans policiers 2016 ainsi que le prix des libraires Keibundo 2017 et est adaptée pour la première fois au cinéma (mai 2018).
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