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Affiche du document Cynicism

Cynicism

Ansgar Allen

  • Philosophie ancienne, médiévale, orientale
A short history of cynicism, from the fearless speech of the ancient Greeks to the jaded negativity of the present.Everyone's a cynic, yet few will admit it. Today's cynics excuse themselves half-heartedly??I hate to be a cynic, but..."?before making their pronouncements. Narrowly opportunistic, always on the take, contemporary cynicism has nothing positive to contribute. The Cynicism of the ancient Greeks, however, was very different. This Cynicism was a marginal philosophy practiced by a small band of eccentrics. Bold and shameless, it was committed to transforming the values on which civilization depends. In this volume of the MIT Press Essential Knowledge series, Ansgar Allen charts the long history of cynicism, from the ?fearless speech? of Greek Cynics in the fourth century BCE to the contemporary cynic's lack of social and political convictions.Allen describes ancient Cynicism as an improvised philosophy and a way of life disposed to scandalize contemporaries, subjecting their cultural commitments to derision. He chronicles the subsequent ?purification? of Cynicism by the Stoics; Renaissance and Enlightenment appropriations of Cynicism, drawing on the writings of Shakespeare, Rabelais, Rousseau, de Sade, and others; and the transition from Cynicism (the philosophy) to cynicism (the modern attitude), exploring contemporary cynicism from the perspectives of its leftist, liberal, and conservative critics. Finally, he considers the possibility of a radical cynicism that admits and affirms the danger it poses to contemporary society.
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Affiche du document Mozi : Texte intégral traduit, annoté et commenté par Anna Ghihlione

Mozi : Texte intégral traduit, annoté et commenté par Anna Ghihlione

École de Mozi

  • Philosophie ancienne, médiévale, orientale
Mozi (env. 479-381 avant notre ère) fut l'un des penseurs les plus importants de la Chine antique. Lettré engagé itinérant, il préconisait le bien commun, la méritocratie, le travail, la frugalité et l'ordre social, en critiquant avec indignation le bellicisme des élites politiques et le luxe effréné qu'elles déployaient au détriment de la population. La sagesse moïste résulte d'un effort d'harmonisation de principes moraux et de savoir-faire pratique?; elle inspira des générations de disciples, qui la consignèrent diligemment sur des lamelles de bambou. Le Mozi, œuvre hétéroclite de l'époque des Royaumes combattants (453-221 av. n. è.), est le fruit d'une intelligence collective. L'objectif de ce livre est de présenter ses divers volets (l'art de gouverner et de défendre l'État, la culture religieuse, les réflexions logiques et scientifiques, etc.) en le traduisant pour la première fois intégralement du chinois classique en français. La lecture du Mozi n'est pas indispensable seulement pour connaître le paysage philosophique de l'Antiquité : elle permet aussi de comprendre les valeurs de la société chinoise contemporaine. En effet, le maître fondateur de l'École moïste est perçu en Chine comme un personnage emblématique du développement scientifique et technologique du pays. En témoigne le microsatellite nommé Mozi qui, en 2016, a été lancé du désert de Gobi dans l'espace. Introduction, traduction et annotations de Anna Ghiglione, professeure titulaire au Département de philosophie et au Centre d'études de l'Asie de l'Est de l'Université de Montréal.
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Affiche du document L'Errance des normes : Éléments d'éthique scolastique (1220-1320)

L'Errance des normes : Éléments d'éthique scolastique (1220-1320)

Alain Boureau

  • Philosophie ancienne, médiévale, orientale
Ce livre, qui constitue le tome IV de la Raison scolastique, tente d’historiciser la notion de jugement moral. La pensée médiévale et scolastique du XIIIe siècle, en quête d’une éthique spéci?que et immanente, s’est émancipée de lourds tabous et a travaillé à la délégation affectée à l’homme pour la production de normes morales. Ainsi, elle a pu associer au rêve d’une symphonie des actes, autour de Thomas d’Aquin, les chants de l’individu (Chiaro de Florence, Olivi, Astesano ou Ockham). L’éthique de cette période tourne autour de la notion juridico-morale de responsabilité, qui demeure jusqu’à nos jours, et sans vraie résolution, une ligne de faîte de la vie éthique. Si le mot n’a pas été créé au Moyen Âge, la notion, sous le nom d’imputation et d’imputabilité, fut très fermement discutée. La situation de discussion restait ouverte, tant que cette notion n’était pas inscrite dans des codes. C’est une orchestration cohérente de l’éthique qui a subi le silence du formalisme scotiste, malgré un ultérieur intermède jésuite. Cette situation suscite des échos dans le monde contemporain occidental où le long cycle des jugements formels, conduisant à l’impératif catégorique (le Sollen) de Kant, fut suivi d’une réaction intense : l’éthique avait à juger singulièrement les actes humains. À ce mouvement, il faut associer la période 1860-1960 (Renouvier, Nietzsche, Freud, Arendt), à laquelle succède un nouveau formalisme. Certes, le droit est revenu absorber la morale, notamment avec une nouvelle prégnance de la responsabilité, qui réduit les conduites humaines au risque de faute. Mais l’histoire montre que d’autres retours sont possibles. Alain Boureau est directeur d’études à l’EHESS. Il travaille sur l’histoire de la scolastique et est l’auteur, notamment, de La Raison scolastique (3 volumes parus aux Belles Lettres), de L’Inconnu dans la maison. Richard de Mediavilla, les franciscains et la Vierge Marie (Lorette et l’Immaculée Conception) à la fin du XIIIe siècle (Les Belles Lettres, 2010), d’En somme… Pour un usage analytique de la scolastique médiévale (Verdier, 2011) du Désir dicté. Histoire du vœu religieux dans l’Occident médiéval (Les Belles Lettres, 2014). Il a réalisé l’édition critique des Lecturae super Pauli Epistolas et de la Lectura in Iob de Pierre de Jean Olivi (Brepols, 2010 et 2015), des Questions disputées de Richard de Mediavilla (6 volumes, les Belles Lettres, 2011-2014), des Quodlibets de Richard de Mediavilla (2 volumes parus, Les Belles Lettres, Bibliothèque scolastique, 2015-2016).
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Les Atomistes

Theodor Gomperz

  • Philosophie ancienne, médiévale, orientale
Si, depuis l’Antiquité, les philosophes n’ont cessé de penser avec Démocrite, ils ont trop souvent ignoré ce qu’ils lui devaient. Ainsi, alors qu’il l’utilisait pour élaborer sa propre physique, Aristote le considéra comme un physiologue sans originalité, tandis qu’Épicure s’attribua injustement son œuvre. La place accordée à Démocrite et aux atomistes par Theodor Gomperz constitue une juste réhabilitation. Et pour cause, Leucippe et Démocrite ne sont rien moins que les pères fondateurs d’une physique corpusculaire abandonnant les anciens principes qualitatifs pour expliquer le mouvement et la nature. Tout, jusqu’aux dieux eux-mêmes, devait se résumer à des corps simples, insécables, impénétrables, extrêmement ténus et mobiles, dont l’entrechoc permanent produit les sensations et dont la reconfiguration infinie engendre la totalité des êtres et du monde. Au XIXe siècle, Marx consacra à Démocrite une partie de sa thèse de doctorat, et l’on peut supposer à quel point cela détermina la formation de son propre matérialisme. à la même époque, l’éthique hédoniste et utilitariste du philosophe abdéritain ne manqua pas d’inspirer John Stuart Mill et Jeremy Bentham. Cinquième opus extrait de l’œuvre de Theodor Gomperz, Les Penseurs de la Grèce publié aux éditions Manucius, après Les Sophistes, Les Médecins, Parménide et ses disciples et Héraclite, Les Atomistes se présentent comme un guide clair et précis de la genèse de la pensée de l’atome.
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